Paris Misère est un programme conçu pour le milieu scolaire (lycées) qui raconte en chansons la vie ouvrière ainsi que le destin des femmes de 1830 à 1936.
Des Trois Glorieuses en 1830 au Front populaire en 1936, la France a connu 1 monarchie, 1 empire, 2 républiques, 3 révolutions, 2 guerres, la colonisation, des crises économiques, des attentats anarchistes mais aussi la naissance du syndicalisme, du droit d’association, des transports en commun, de l’école publique… Les femmes et les hommes du peuple ont traversé cette période dans la douleur, le combat ou « la débrouille ». L’ouvrier d’atelier s’est transformé en ouvrier d’usine, la « pierreuse » s’est muée parfois en « grande cocotte », les plus pauvres sont passés des taudis de la « zone » aux « garnis ».
A Paris, les ouvriers ont regardé la naissance du Paris d’Haussmann, du tramway, du métro… puis sont partis en banlieue ! En province, dans les bastions miniers et industriels, le mouvement social s’est forgé dans l’histoire des grandes catastrophes minières.
Les chansons de « Paris Misère »
En fonction des objectifs pédagogique et de la durée, le spectacle est composé à partir du répertoire suivant :
Les canuts (Aristide Bruant)
Le chant des ouvriers (Pierre Dupont)
Dans la rue (Aristide Bruant)
Plus d’ patrons (Aristide Bruant)
Le grand métingue du Métropolitain (Maurice Mac-Nab)
Faut plus d’ gouvernement (François Brunel)
Le tombeau des fusiliers (Jules Jouy)
Les amis d’ Monsieur (Héros Cellarius)
Fille d’ouvriers (Jules Jouy)
Gloire au 17ème (Gaston Montéhus)
La butte rouge (Gaston Montéhus)
La victorie du Front populaire (Jules Hubert)
Conditions de représentation
Chant sans micro (lieux fermés de 30 à 60 personnes)
Chant avec sonorisation (lieux ouverts – lieux fermés de plus de 60 places)
Accompagnement : accordéon
Durée : de 45 à 75 mn