Après la tragédie de la guerre, la grande, celle de 14-18, le populo cherche à revivre, à s’amuser, à tourner la page.
Les morts, les estropiés, les mutilés sont oubliés ! Adieu tout ce qui nous ramène à nos peines et vive le plaisir !
Gaston Montéhus écrivit « La Butte Rouge » au début des années folles, pour que chacun, tout à la joie de la fin des combats, au bistrot, aux guinguettes, au bal popu, se rappelle ceux qui sont tombés.
Sur c’te butt’ là… y’a des croix portant l’ nom… de nos soignants, de nos agents de nettoyage, de nos livreurs, de nos caissières et caissiers…
Alors, avec l’allégresse du déconfinement, ne les oublions pas car ils ont encore de durs combats à mener.